Le Déclic du Street Art

Auteur

Un déclic, comme un déclencheur, comme un début, un début d’expérience, un début d’aventure, !

C’est exactement ce qui s’est passé dans la tête de Déclic en 1984-85, lorsqu’il découvre ce nouveau moyen d’expression qu’est le graffiti. En feuilletant un magazine, il tombe sur un article qui montre des graffitis, de multiples signatures qui ornent le métro new yorkais, c’est la révélation. Déjà plongé depuis plusieurs années dans l’univers du dessin et de la bande dessinée, il découvre alors, un nouveau moyen d’expression, la bombe de peinture.

Il commence alors à « graffer » son nom « tag » Déclic, partout où il passe, à l’instar de ses aînés new yorkais, c’est grisant. Il n’en fallait pas plus pour créer une passion, une addiction.

Fini les pinceaux dégoulinants et les pots encombrants, avec la bombe de peinture, on a la possibilité de se déplacer facilement avec quelques couleurs, et d’intervenir vite et bien sur des supports jusqu’alors inaccessibles.

Murs et trains, les terrains de jeux deviennent multiples et la taille des supports de plus en plus improbable. Il suffit d’une quinzaine d’aérosols et une à deux heures, pour faire un mur de 7 à 8 mètres, coloré, impactant et surtout à un emplacement imprenable.

Pour toucher un public, c’est la meilleure méthode, c’est même magique. Vous choisissez un lieu de grand passage, la veille, les passants marchent le long de murs gris et sales, et le lendemain, ces mêmes murs se retrouvent bariolés de couleurs et de messages, les passants ne peuvent rester indifférents.

Une nouvelle fenêtre s’est ouverte sur la créativité et le terrain de jeu s’est agrandi, c’est tout cela qui a motivé Déclic, de ses débuts avec des lettrages et des personnages très inspirés de la culture américaine, à aujourd’hui avec la création de son propre univers.

Un univers quadricéphale qui allie parfaitement ses quatre passions, l’art contemporain, le graffiti, la bande dessinée et la publicité. Il a réussi à en faire des créations qui s’autoalimentent de ses passions, jusqu’à les fondre.

Ceci nous offre des œuvres Pop Arty de luxe qui rebondissent sur certains de ses mentors, comme Klein, Warhol, Murakami et bien d’autres.

Il a réussi à créer un style propre avec un travail sur la signature qui poussée à l’extrême, avec tout son univers graphique et ses déclinaisons, devient une marque.

Cette marque, il l’utilise dans des déclinaisons de couleurs élégantes, sur fond de monogrammes empruntés aux codes du luxe, puis soulignées par la signature Déclic qui prend une place très forte, comme une appropriation territoriale à l’image de la culture du graffiti.

Appropriation territoriale qui n’a pas de limite, rues, galeries, musées, nul doute que la marque Déclic, va entrer au Panthéon des signatures artistiques qui marqueront l’époque.

Vous avez compris, pas besoin de vous expliquer pourquoi il a choisi ce nom comme signature.

Déclic, graffiti artist – Découvrir son travail www.declic.world